Distances focaleS

Instants Saisis

 
Voici le résultat d'un exercice auquel je me suis plié cet été 2018.
 
Tous les ans je vous propose un petit reportage sur Jazz In Marciac, festival Gersois à l'ambiance inimitable que je ne manquerai pour rien au monde.
Je vous l'ai ainsi proposé par le passé en couleurs, en n&b, avec du son, mais toujours en numérique.
 
Cette année je me suis imposé, à titre de défi, de capter cette ambiance uniquement en argentique et en noir et blanc. 
 
Sans surprise, la chose relève de l'acrobatie et met sévèrement en difficulté le photographe habitué à mitrailler en numérique et à contrôler le résultat immédiatement au dos de l'appareil. Je vais pas vous cacher que je ne suis pas sorti indemne de ce périlleux défi !
 
Le résultat ? Disons... C'est un choc ! Mais c'était le but recherché... Sortir de sa "zone de confort" et se faire violence pour booster la créativité ;)
 
Je me suis retrouvé partagé entre le plaisir d'utiliser du beau matériel d'époque en 24X36 et la frustration de ne pas toujours obtenir ce que j'avais imaginé ou cru voir à travers mon viseur. Il faut parfois aller vite sans avoir la chance de pouvoir recommencer, et dans certains cas l'image qu'on avait cru avoir capturé n'est au final pas celle escompté, surtout qu'en trois semaines d'attente entre la prise de vue et le retour des tirages du labo, on a le temps d'imaginer que le résultat sera top.
 
La lumière de ce début août était très dure, et les contrastes forts. Le labo ayant peut-être un peu poussé la pellicule, les images sont très contrastées.
 
C'est ainsi que sur les 70 photos réalisées - j'ai utilisé deux rouleaux 36 poses de Kodak Tri-X 400 - je n'en ai retenu que la moitié, que je juge potables, parmi lesquelles je vous propose cette petite sélection.
 
Au final, l'exercice fût quand même très intéressant, il est important de parfois se remettre en question, et le résultat secoue bien des certitudes...
 
 
--ooOoo--