Bonjour,
« Les lampadaires qui soufflaient des nuages »
Pas d’IA ici, ni maintenant, ni jamais… La chance, rien que la chance… Les planètes s’alignent et nous offrent l’image sur un plateau, hasard extraordinaire que d’être là avec cette scène saisissante sous les yeux, et voir ce qui ne sera jamais plus vu. Car en fallait-il de la chance pour que les nuages aient cette forme, que les lampadaires soient ainsi coiffés, que je fût sous le bon angle à cette heure-là. Bon, vous allez me dire, y’en a bien qui décrochent les millions du loto, c’est vrai là aussi c’est de la chance. Bref.
L’inspiration se trouve alors même sur le très banal parking d’un centre commercial.
Je sortais d’un magasin lorsque j’ai tout d’abord remarqué ce nuage, interpellé par sa luminosité, sa texture, son apparence de barbapapa ou de chantilly pleine de gourmandise.
Réflexe de photographe oblige, je me dit que ça vaut une image, ça tombe bien j’ai l’appareil avec moi. Après avoir déposé mes achats dans la voiture et vissé le 25mm, je déambule sur le parking pour trouver une vue moins encombrée par les lampadaires, les parkings en sont truffés.
Soudain je réalise que, de par leur forme et leur position, ils pourraient tout à fait être intégrés à la composition et raconter une histoire. Je reviens sur mes pas, slalomant entre les voitures, pour trouver l’angle qui va me permettre de raconter l’histoire en question. Clic- C’est dans la boîte, et voilà capturés pour l’éternité mes souffleurs de nuages, pour ceux qui ne savaient pas comment c’était fait, un nuage.
Ibos, septembre 2025.
OM-3 + 7Artisans 25mm f1.8




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