[Série-SUITE] La Machine à explorer le Temps

Voici la deuxième partie de la série “La Machine à explorer le Temps” (visible en cliquant ici), avec 4 nouvelles explorations temporelles de Tarbes !

 

60/ Le café “Le Moderne” est une institution Tarbaise depuis plus d’un siècle. Situé sur la place de Verdun, c’était autrefois également un hôtel-restaurant. Aujourd’hui seule reste l’activité du bar. Le voici au début du XXème siècle :

Vous noterez le premier garage “Lafitole” en bas à gauche à l’angle des rues Georges Lassalle et Bertrand Barère, déjà évoqué au début de cette série et aujourd’hui devenu le Monocle.

61/ Voyage temporel…

62/ Et voici le Moderne aujourd’hui. La bâtiment est resté globalement identique à l’origine à quelques détails près. L’environnement a bien changé…

63/ Les Archives départementales des Hautes-Pyrénées sont installées rue des Ursulines. Dans les années 30, on accède au bâtiment dans le plus pur style Art Déco de l’époque par un portail à l’angle de la rue Gaston Manent.

64/ Voyage temporel…

65/ Et voici les lieux aujourd’hui. Portail et grilles ont disparus. Avec le bâtiment à gauche, on voit que les années 80 sont passées par là ! C’est aujourd’hui l’hôtel du Département des Hautes-Pyrénées (ancien Conseil Général).

66/ Rendons-nous à présent place Jean Jaurès. La Mairie de Tarbes que vous voyez ici est inaugurée en 1908. Elle remplace l’ancienne mairie auparavant située dans l’hôtel de Castelnau (à gauche sur la photo), détruit vers 1909, la photo est donc prise dans la période de ces deux années. La satue de Danton est déjà là mais sera plus tard déplacée de plusieurs mètres vers le sud. Le photographe a saisi au passage trois bonnes sœurs qui traversaient la place à ce moment là…

67/ Voyage temporel…

68/ Et voici la mairie en janvier 2016. Les bonnes sœurs ne sont plus là, l’hôtel de Castelnau non plus, remplacé par la Poste que vous voyez à gauche, Danton s’est déplacé, des arbres ont été plantés…

69/ Voici une autre vue de la Mairie, peut-être dans les années 1910-1920, en tout cas la Poste que vous venez de voir est déjà construite tandis que l’hôtel de Castelnau n’est plus. Danton, lui, ne s’est pas encore déplacé !

70/ Voyage temporel…

71/… Et voici la mairie en janvier 2016. Danton a bondi vers nous, nous masquant la vue de l’angle de la Poste, les lampadaires à gaz ont été remplacés par l’électricité… Et les arbres sont apparus Very Happy

 

Les plus malicieux voient Danton et son bras levé exhorter les Tarbais à se rendre au Café de la Colonne, une autre institution Tarbaise située à l’ouest de la place…

Pour l’anecdote, l’hôtel de la Poste a perdu, je ne sais pour quelle raison ni à quelle époque, la charpente métallique en forme de dôme qui coiffait la tour à l’angle du bâtiment et que vous pouvez voir sur la photo 69. C’est dommage, je trouvais que ça lui donnait du caractère. Voici la Poste aujourd’hui, sans le dôme. J’ignore à quoi servait cette structure (purement esthétique, charpente d’un toit, une antenne ?), si un historien spécialiste passe par là, je veux bien l’explication du “mystère du dôme de la Poste” ! Wink

72/

Crédits photos d’époque :

– Photo 69 : livre de Sybille Chapeu, Collection J. Manuguet. Toutes les autres images (60, 63, 66) sont extraites du livre “Tarbes pas à pas”, de Jean-Pierre Bove, paru en 1987 aux éditions Horvath. (ISBN : 2.7171.0504-2)
– Photo 60 : page 176, collection particulière.
– Photo 63 : page 173, collection particulière.
– Photo 66 : page 93, collection particulière. Voilà pour aujourd’hui, je vous laisse reprendre une activité normale en 2016, à suivre…  

[edit] Ajouts du 02/02/2016 [edit]

Voici la suite de cette série en une autre balade temporelle composée de trois nouvelles étapes Tarbaises Very Happy

73/ Nous commençons avec l’entrée de la rue Victor Hugo, à l’intersection de l’Avenue Joffre et qui débouche en face de la gare. Lorsque vous descendiez du train en 1900, la valise à la main à la recherche d’un fiacre pour vous mener au centre-ville, vous aviez sous vos yeux ceci :

74/ Voyage temporel…

75/ Le voyageur de 2016, lorsqu’il descend de son TGV smartphone à la main à la recherche de son taxi, ne peut plus aller prendre une chambre à l’hôtel “terminus” mais peut quand même toujours aller boire un verre au bar du même nom ou manger un morceau au restaurant d’en face en attendant la navette électrique…

76/ Vous avez déjà vu cet endroit que vous distinguez à gauche de la photo 60, il s’agit du garage “Lafitole” que nous voyons ici plus en détail au tout début de l’ère automobile… Vers 1910, à une époque ou le nombre de voitures à Tarbes se comptait sur les doigts de la main, le garage ressemblait plus à un vague assemblage de baraquements qu’à une entreprise bien établie comme elle était dans les années 50 (photo 34 au début de ce fil).

77/ Voyage temporel…

78/ Aujourd’hui, l’angle des rues Georges-Lassalle et Bertrand Barère n’est plus le repère des mécanos le cambouis jusqu’aux coudes mais le rendez-vous des gourmands au restaurant “le Monocle” (voir photo 36 au début de ce fil).
L’architecture a profondément évolué, les immeubles ont grandis. A gauche, certains éléments n’ont toutefois pas trop bougé…

79/ Nous voici au tout début du XXème siècle Place Marcadieu. L’endroit est délimité au nord par la l’église Sainte-Thérèse que vous voyez à droite sur la photo. Au fond, la rue Maréchal Foch, nommée rue des Grands Fossés à l’époque de la prise de vue.

80/ Voyage temporel…

81/ En 2016, le goudron a remplacé la terre battue, et heureusement ! Quand on voit la circulation d’aujourd’hui… Le mobilier urbain a certes beaucoup évolué mais l’architecture est comparable à celle de 1900.

Crédits photos d’époque :
– Rue Victor Hugo : Livre de S. Chapeu, Collection J. Manuguet.
– Garage Lafitole et Place Marcadieu : Images extraites du livre « Tarbes pas à pas », de Jean-Pierre Bove, paru en 1987 aux éditions Horvath. (ISBN : 2.7171.0504-2), collections privées.

Voilà pour aujourd’hui, vous pouvez revenir en 2016 et reprendre une activité normale Very Happy
A suivre…

[Edit : Ajouts du 16/02/06]

Voici deux nouveaux ajouts fraîchement réalisés ce week-end. La série touche bientôt à sa fin, ou du moins sera prochainement mise en sommeil pour une période plus ou moins longue car mes sources d’images d’époque s’épuisent Very Happy

82/ Voici les Allées Leclerc, reliant le Cours Gambetta à la rue de Cronstadt et débouchant sur le Quartier Larrey, caserne du 1er RHP. Au début du XXème siècle, ces allées piétonnes s’appellent “Allées Nationales” et changeront plusieurs fois de nom au cours de leur existence. En cette ère pré-automobile, beaucoup de monde vient s’y promener à l’ombre des grands arbres !

83/ Voyage temporel…

84/ Et voici les allées en février 2016. Livrées aux voitures… Sur la photo, c’est calme, c’est un dimanche matin… Mais en période de circulation “normale”, celui qui voudrait aujourd’hui s’y balader à pieds en plein milieu est quelque peu suicidaire… Pour faire correspondre la photo, vu le changement radical au niveau architecture et le peu de points de repères, j’ai tenté d’aligner certains arbres, malgré que pas mal aient été abattus en un siècle. Je pense être à peu près au même angle !

85/ Voici à nouveau l’Avenue de la Marne, autrefois appellée “Avenue de l’Orient”, déjà évoquée en début de ce sujet (voir photos numéros 10, 11 et 12, sur la première partie). La rue est ici vue du côté opposé à la première série, le regard vers la place Marcadieu et la halle du même nom au fond.

86/ Voyage temporel…

88/ Et voici l’Avenue en février 2016, pas mal de changements au niveau des immeubles, des travaux sont en cours et font toujours évoluer l’aspect de cette voie. Comme évoqué sur la photo 12, les arbres que vous voyez sur la première image ont seulement été enlevés à l’automne 2015. Je regrette de n’avoir commencé la série à ce moment là et de ne pas avoir de prise de vue avec ces arbres.

Crédits photos d’époque :
– Allées Leclerc (page 112) et Avenue de la Marne (page 126) : Images extraites du livre « Tarbes pas à pas », de Jean-Pierre Bove, paru en 1987 aux éditions Horvath. (ISBN : 2.7171.0504-2), collections privées.

A très bientôt  

 

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