Sep 21

Marciac Tri-X

Bonjour,

 
Je vous présente ici le résultat d’un exercice “redoutable” auquel je me suis plié cet été.

Tous les ans je vous propose un petit reportage sur Jazz In Marciac, festival Gersois à l’ambiance inimitable que je ne manquerai pour rien au monde.
Je vous l’ai ainsi proposé par le passé en couleurs, en n&b, avec du son, mais toujours en numérique.

Cette année je me suis imposé, à titre de défi, de capter cette ambiance uniquement en argentique et en noir et blanc. 

Sans surprise, la chose relève de l’acrobatie et met sévèrement en difficulté le photographe habitué à mitrailler en numérique et à contrôler le résultat immédiatement au dos de l’appareil. Je vais pas vous cacher que je ne suis pas sorti indemne de ce périlleux défi !

Le résultat ? Disons… C’est un choc !… Mais c’était le but recherché… Sortir de sa “zone de confort” et se faire violence pour booster la créativité Wink

Je me suis retrouvé partagé entre le plaisir d’utiliser du beau matériel d’époque en 24X36 et la frustration de ne pas toujours obtenir ce que j’avais imaginé ou cru voir à travers mon viseur. Il faut parfois aller vite sans avoir la chance de pouvoir recommencer, et dans certains cas l’image qu’on avait cru avoir capturé n’est au final pas celle escompté, surtout qu’en trois semaines d’attente entre la prise de vue et le retour des tirages du labo, on a le temps d’imaginer un autre résultat que celui reçu.

La lumière de ce début août était très dure, Marciac écrasé de soleil. Le labo ayant peut-être un peu poussé la pellicule, les images sont très contrastées.

C’est ainsi que sur les 70 photos réalisées – j’ai utilisé deux rouleaux 36 poses de Kodak Tri-X 400 – je n’en ai retenu moins que la moitié, que je juge… disons “potables”, parmi lesquelles je vous propose cette petite sélection.

Au final, l’exercice fût quand même très intéressant, il est important de parfois se remettre en question, et le résultat secoue bien des certitudes…

Le matériel utilisé : 

Boitier Olympus OM-2 ; 
Objectifs :
– Zuiko 50mm f1.8 ;
– Zuiko 35mm f2.8 ;
– Doubleur Foca avec Zuiko 50mm f1.4 ce qui me donnait un 100mm bien lumineux.

Et bien sûr, de la Tri-X ! Wink

 

1/ Beaucoup de monde devant la scène sur la place centrale, malgré la chaleur.

 

2/ Vélum en symétrie

 

3/ Peintre de scène, à chaque groupe son tableau.

 

4/ Couvre-chefs de rigueur

 

5/

 

6/

 

7/ Relax In Marciac

 

8/ Street Jazz

 

9/ Jean Réale et son banjo

 

10/ Ho Hisse !… Ah si j’avais choisi l’harmonica…

 

11/ Matthieu Boré

 

12/

 

13/ Les voiles…

 

14/ Tentations orientales ?…

 

15/ Cônes opposés

 

16/ Nico Wayne Toussaint met le feu à son harmonica et fait danser le public comme personne.

 

17/ La sueur…

 

18/

 

19/

 

20/

 

21/

 

22/ Patricia Bonner

 

23/ Patricia Bonner

 

24/ Le cactus

 

25/ On rentre !

 

Voilà pour cette tentative d’exploration argentique, l’an prochain je vous le fait à la chambre à plaque de verres (mais en autochrome Lumière pour avoir un peu de couleurs) 

 
Juil 14

[Argentique] Bailarines de flamenco

Bonjour,

Les émulations de films sous Lightroom ou DxO, c’est bien, mais… On a beau avoir l’aspect, il manque la saveur, bref ce n’est quand même pas le vrai truc.

Quand on se remet à l’argentique, c’est non seulement pour le plaisir d’utiliser du beau matériel ancien, mais c’est aussi qu’on a envie de vérité, d’expérience. Il fallait que je donne à croquer à mon OM-2 cette émulsion mythique. En hommage à cette pellicule qui a sans doute écrit un beau et grand chapitre de l’histoire du noir et blanc photographique, La Kodak Tri-X 400, un nom connu de tous les passionnés; qui fleure bon les reportages au 35mm et la photo de rue…

Parmi les 36 poses de mon premier film monochrome, on trouvera :

“Les danseurs de flamenco”, Tarbes, 21/06/2018, Olympus OM-2 + Zuiko 50mm f1.4

Du grain, du noir profond, tout est là, tout ce que j’aime Quelle pelloche ! Fidèle à sa réputation…